Vous souffrez du trouble obsessionnel-compulsif et vous aimeriez en guérir?
Mais vous doutez que cela soit possible et vous cherchez des indices positifs?
Même si arriver à guérir du TOC n’est pas chose aisée, c’est loin d’être impossible.
Cet article vous présente des témoignages de personnes qui ont réussi et qui vous montreront que cela est possible pour vous aussi.
Grâce à leurs efforts et à l’utilisation des bonnes méthodes, ces personnes sont sorties du piège que le TOC leur tendait.
Ces témoignages vous démontreront que la guérison du TOC est non seulement possible, mais accessible.
On estime qu’environ 2% de la population souffre du trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
Les personnes qui en sont touchées éprouvent beaucoup de souffrance à travers ses principaux symptômes: les obsessions et les compulsions.
Plusieurs personnes qui souffrent du TOC doutent qu’il soit possible de s’en libérer, mais aimeraient savoir si cela est néanmoins possible.
Alors la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez guérir le TOC de façon durable, et les témoignages qui suivent en constituent des preuves enthousiasmantes.
Ces témoignages vous encourageront et vous montreront que vous pouvez, vous aussi, agir de façon concrète pour regagner votre qualité de vie.
Vous ne devez donc pas vous décourager, car il existe des solutions efficaces, pour peu que vous preniez le temps de les découvrir et de les appliquer.
En effet, dans le cadre de mon travail sur mon site et ma chaîne YouTube pour aider les personnes qui souffrent de TOC, j’ai constaté que plusieurs personnes avaient réussi à sortir de son piège et à ne plus y retomber.
Car si le TOC ne peut se guérir comme on le ferait avec un virus, il est possible de faire reculer ses symptômes au point où ces derniers ne nuisent plus à votre qualité de vie.
C’est en ces termes que l’on peut parler de la guérison du TOC et des pensées intrusives et obsessionnelles qui l’accompagnent.
Mais attention: une compulsion fréquente du TOC consiste à chercher à vous rassurer.
Si vous cherchez à lire des témoignages seulement pour vous rassurer et que vous n’appliquez pas de traitement, le TOC ne disparaîtra pas de lui-même.
La lecture seule de ces témoignages ne suffira pas à vous aider.
Vous devez prendre l’initiative d'agir et d'appliquer le traitement reconnu par les études en psychologie comme étant le plus efficace et dont je vous parlerai à la fin de cet article.
Les témoignages qui suivent touchent différents types de TOC.
Le TOC peut s’exprimer de différentes manières, mais la façon de le traiter est toujours la même.
Liste des témoignages présentés
Voici les témoignages authentiques de plusieurs personnes qui ont partagé leur situation face au TOC et la manière dont elles ont amélioré les choses.
Pour sauvegarder leur anonymat, je n’ai cependant mis que leur prénom.
Si vous désirez lire une liste de témoignages encore plus longue de personnes qui ont regagné leur qualité de vie face au TOC, cette page de mon site vous les présente.
Témoignage de Mireille, qui a guéri son TOC du couple et a quelques conseils à partager
Voici d’abord le témoignage de Mireille, une femme dans la cinquantaine qui souffre du TOC du couple.
Elle est en relation stable avec un homme depuis 20 ans.
Grâce à la thérapie cognitivo-comportementale, elle a réussi à réduire ses symptômes au point où elle se considère aujourd’hui guérie de son TOC.
Elle partage ici ses stratégies pour améliorer sa qualité de vie:
«J’ai reçu un diagnostic de TOC en 2005.
Je pensais ne pas réellement aimer mon conjoint.
Je regardais d’autres hommes, les comparais à mon mari, leur voyais mille qualités… Je me disais sans cesse «Je ne l'aime plus»...
J’ai suivi une thérapie naturelle qui m’a amenée à mieux me connaître, à reconnaître les symptômes du TOC et ses conséquences pour moi et pour mes proches.
J’ai décidé d’accepter ma condition et d’apprendre sur le TOC.
Si je sens qu’une rechute me guette (personne n’est à l’abri de cela), je me change les idées, je vais dans un café, ou je fais le vide dans mon esprit.
Au besoin, j’applique de nouveau les exercices d’exposition avec prévention de la réponse que j’ai appris pendant ma thérapie.
Mais le plus important pour moi est de pouvoir me dire que j’ai réussi: j’ai guéri des TOCS.
Ce qui m’a aidée, c’est de réaliser que je ne suis pas seule.
Je veux aider d’autres personnes à guérir.
N’ayez pas peur, consultez un(e) psychologue et prenez les médicaments si on vous en prescrit, ça vous aidera.
Restez entourés et cherchez de l’aide chaque fois que c’est nécessaire.
Le plus important pour guérir des TOC, c’est la bonne volonté.
N’abandonnez jamais.»
Témoignage de Gary, qui est aux prises avec le TOC de la peur d’être homosexuel
Gary est un homme au début de la trentaine qui craint d’avoir la mauvaise orientation sexuelle et d’être gay sans le savoir.
Il est en couple avec une femme depuis 12 ans et il est heureux en ménage.
Il souhaite partager les trucs qu’il a trouvés.
«Mon TOC s’est déclenché vers l’âge de 19 ans.
Je me suis mis à douter de mon attirance sexuelle envers ma copine (qui est maintenant ma femme).
J’étais incapable d’arrêter de penser que j’avais peut-être la mauvaise orientation sexuelle ou que j’étais un homosexuel refoulé.
J’avais peur des gays que je croisais dans la rue, ou d’apprendre des histoires de coming out spontané.
Ma femme s’est rendu compte de mon tourment et m’a conseillé de consulter un psychologue.
J’ai suivi un traitement d’exposition avec prévention de la réponse pendant un an.
J’ai pris des antidépresseurs pendant 9 mois.
Maintenant, je sais beaucoup mieux comment gérer mon TOC et mon anxiété.
Je vous conseille de pratiquer une activité qui vous permette de libérer votre énergie.
Et bien sûr, de consulter un psychologue qui connaît la thérapie cognitivo-comportementale d'EPR.
Si j’ai été capable de guérir du TOC, vous le pouvez vous aussi, croyez-moi!»
Témoignage de Georges, aux prises avec un TOC de la phobie d’impulsion
Voici le témoignage de Georges, un homme qui a souffert pendant plusieurs années de pensées obsessionnelles liées à un acte grave qu’il aurait pu commettre dans le passé sans s'en souvenir.
Père de famille dans la quarantaine, Georges raconte comme il a réussi à guérir de son TOC.
«Pendant longtemps, j’ai eu peur d’avoir commis des actes pédophiles dans le passé, sans m’en souvenir.
Cela m’inquiétait énormément, je croyais devenir fou.
Je me suis mis à ressasser mes souvenirs pour me rassurer.
J’avais honte d’avoir de telles pensées, mais je ne savais pas comment m’en débarrasser.
Tout a changé le jour où j’ai compris quel était mon problème.
J’ai commencé à consulter une psychologue.
Elle m’a expliqué comment guérir du TOC.
J’ai suivi une thérapie, et cela a porté fruit.
J’ai appris à accepter les pensées qui me causaient de la souffrance.
J’ai réalisé qu’elles ne voulaient rien dire sur moi, que je n’étais pas une mauvaise personne.
Maintenant, je vis dans le moment présent.
Si je pense avoir commis un acte grave, j’ignore cette pensée.»
Témoignage de Camille, qui souffre d’un TOC de propreté
Camille est une jeune femme dans la vingtaine.
Elle aime que tout soit propre et a découvert que certains de ses comportements sont liés à la peur de la contamination (TOC de «lavage de mains» ou «de propreté»).
« Avant, je ne pouvais pas m’empêcher de désinfecter, de nettoyer, d’aseptiser les surfaces constamment.
Je faisais du ménage au moins 2 heures par jour, ma qualité de vie en était considérablement réduite.
Je n’avais plus le temps de faire quoi que ce soit d’autre.
Je refusais de toucher les poignées de portes dans les endroits publics, surtout celles des toilettes.
En faisant des recherches sur Internet, j’ai réalisé que je souffrais du TOC de la propreté ou de la contamination.
Je sens le besoin de toujours me protéger des microbes, bactéries, germes, virus, et autres trucs invisibles.
J’ai décidé de consulter une psychologue, quelqu’un qui sait m’écouter, me conseiller et qui connaît le TOC.
J’ai aussi lu le livre sur les pensées intrusives de Nicolas et son programme qui m’ont grandement aidée à comprendre comment fonctionnent mes pensées et comment traiter mon TOC.
Quand je me suis sentie prête à agir, j’ai appliqué le traitement, et après plusieurs semaines j’ai commencé à avoir des résultats positifs.
Aujourd’hui je vais beaucoup mieux et je considère être guérie.»
Si vous voulez guérir du trouble obsessionnel-compulsif vous aussi
Selon les études, 70% à 80% des gens qui souffrent de TOC réussissent à guérir de leurs symptômes grâce à des traitements spécifiques et à de l’aide extérieure.
Il est possible de traiter le TOC, mais il faut aussi garder à l’esprit que le retour des symptômes est toujours possible.
C’est pourquoi vous devez bien connaître ce trouble, son fonctionnement, ses pièges et être en mesure d’appliquer son traitement dès que le besoin se fait sentir pour l'éloigner de nouveau rapidement.
C’est le meilleur moyen de vous outiller pour réussir à garder par vous-même les symptômes et la souffrance du TOC loin de vous pour longtemps.
La psychothérapie cognitivo-comportementale adaptée à ce problème se nomme l'exposition avec prévention de la réponse.
Il s’agit du traitement qui a fait le plus ses preuves sur le plan scientifique pour arrêter les TOCS.
La thérapie d’acceptation et d’engagement (Acceptance and commitment therapy, ou ACT en anglais) que je présente dans mon livre sur les pensées intrusives et mon livre sur le lâcher prise tire profit de la pleine conscience et permet de pratiquer un certain type d’exposition.
Cette approche peut aussi être efficace pour traiter les obsessions liées au TOC.
Les meilleures ressources dont je dispose pour vous aider en ce sens sont mon programme Web vidéo autodirigé «Libérez-vous du TOC et des obsessions» ainsi que les modules complémentaires qui portent sur certains types de TOC en particulier:
Toutes mes ressources vous expliquent comment adapter et appliquer de manière autodirigée (self-help) le traitement d’exposition avec prévention de la réponse à votre situation et à vos besoins.
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Module complémentaire sur la phobie d'impulsion
Module Web vidéo sur le traitement de la phobie d'impulsion et complémentaire à mon programme principal.
Module complémentaire sur le «TOC homo»
Module Web vidéo sur le traitement du TOC de la peur d'être homosexuel.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Mais il est toujours recommandé de consulter.
Pour ce faire, je vous conseille de choisir un(e) psychologue d'orientation cognitivo-comportementale qui est spécialisé(e) dans le traitement du TOC.
Avant de débuter votre psychothérapie, assurez-vous que votre psychologue peut appliquer avec vous le traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
Voici une page qui vous aidera à trouver un(e) psychologue.
J’espère de tout cœur que cet article et les nombreuses ressources en ligne sur le TOC de mon site vous aideront, tout comme elles ont déjà aidé un grand nombre de personnes aux prises avec ce problème.
Si vous désirez partager vos expériences personnelles ou si vous avez des questions, les commentaires ci-dessous sont là pour vous!
Références
- Chapelle, Frédéric, «7. Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)», dans Frédéric Chapelle et al. (dir.), Thérapies comportementales et cognitives. En 37 notions, 2018, Paris, Dunod, p. 47-55.
- Clark, David A. et Christine Prudon, Overcoming Obsessive Thoughts: How to Gain Control of Your OCD, 2005, New Harbinger, 176 p.
- Morgiève, Margot et al., «Le trouble obsessionnel compulsif vu par ceux qui y sont confrontés: enquête auprès de patients, de proches et de cliniciens», dans L’Encéphale, 2017, vol. 43, no 6, p. 528-539.
- Sauteraud, Alain, «L’étalon-or est la psychothérapie comportementale et cognitive», dans La Revue du praticien, 2020, vol. 70, p. 793-798.
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