Vous cuisinez tranquillement puis votre conjoint(e) entre et, tout à coup, s’impose à vous l’image horrible d’être en train de le/la poignarder à mort!
Lors d’une randonnée à la montagne, arrivé(e) au sommet, vous vous imaginez soudain sauter dans le vide et mourir percuté(e) contre le sol.
À force d’avoir ce genre de pensées et d'images horribles, vous commencez à vous poser des questions à votre sujet et à avoir peur de vous-même et de vos propres pensées.
Et surtout, vous vous mettez à craindre de passer à l'acte.
Si vous vous reconnaissez dans ce genre de situations, vous souffrez peut-être de l'expression du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) qui se nomme la «phobie d’impulsion».
Cet article vous aidera à comprendre ce que vous vivez et il vous fournira surtout des ressources pour vous aider à vous en libérer.
Si vous vivez avec des pensées, des images, des mots, des impulsions qui ressemblent à ce que je viens de mettre en scène, vous vous inquiétez probablement de ce qui vous arrive.
C’est donc pour vous que j’ai écrit cet article très complet.
À l’issue de votre lecture:
- Vous comprendrez ce qui vous arrive;
- Vous saurez que vous n’avez pas perdu l’esprit;
- Vous comprendrez ce qui se produit en vous: pourquoi ces images et ces pensées horribles vous hantent;
- Vous découvrirez des outils très efficaces pour vous libérer de la phobie d’impulsion.
Et plus qu'un simple article, cette page fédère l'ensemble des ressources que j'ai développées pour vous permettre de comprendre ce que vous vivez et de vous aider.
Plus loin, vous trouverez donc des liens vers les autres articles et vidéos que vous trouverez sur ce sujet sur mon site.
Et si vous connaissez déjà ce problème et que vous voulez profiter tout de suite de mes meilleures ressources qui ont déjà aidé un grand nombre de personnes, vous pouvez consulter mon programme Web vidéo avec mon livre sur le traitement du TOC avec son module complémentaire sur la phobie d'impulsion.
En quoi consiste la phobie d’impulsion?
La phobie d’impulsion est une expression du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) qui se manifeste d'abord par des pensées (images, mots, impulsions, etc.) qui reviennent sans cesse à l'esprit.
Plus précisément, elle appartient à la catégorie des obsessions à thématiques violentes et agressives.
La phobie d'impulsion implique plusieurs éléments:
1. Certaines pensées ou images désagréables (violentes, agressives, meurtrières, suicidaires, pédophiles, etc.) s’imposent à votre esprit de manière répétée.
2. Ces pensées et ces images portent sur des «impulsions où vous perdriez le contrôle», c'est-à-dire qu’elles impliquent de commettre des actes répréhensibles contre vous-même ou contre les autres sans pouvoir l'empêcher.
3. Vous développez la peur intense d’avoir ces pensées et de commettre ces actes horribles (peur de faire ou d'avoir fait).
Ces obsessions sont intrusives, répétitives, indésirables et elles sont pour vous source d'une grande anxiété.
Pour mieux comprendre leur fonctionnement, je vous invite à lire mon article détaillée qui porte sur les obsessions.
Ces pensées obsessionnelles vous portent aussi à vous questionner sur vous-même et à vous culpabiliser.
En effet, vous craignez probablement que ces pensées (images, etc.) signifient que vous êtes une personne potentiellement méchante, immorale, voire même violente et déviante.
En réaction à l'intrusion de ces obsessions, vous avez probablement établi des habitudes et des comportements pour tenter de réduire leur présence et l'anxiété qu'elles génèrent et, surtout, pour vous assurer que ces actes horribles ne se réalisent jamais.
Ces comportements constituent, avec les obsessions, l'autre symptôme principal du TOC: ce sont les compulsions.
Les compulsions sont des réactions aux obsessions qui visent à s'en soulager mais qui, malheureusement, entretiennent et empirent le problème.
Ces compulsions prennent plusieurs formes, parmi lesquelles:
- Analyser vos pensées et tenter de comprendre ce qu'elles signifient (sur vous, sur vos risques d'agir impulsivement, etc.)
- Tenter de vous rassurer (consulter les autres pour savoir s'ils vous croient capable d'agir de manière violente; chercher dans vos souvenirs pour vous assurer de ne pas avoir commis d'actes répréhensibles, etc.)
- Éviter tout risque associé à vos obsessions (ex.: vous tenir loin des couteaux si les pensées impliquent de faire du mal aux autres avec un couteau);
- Essayer par tous les moyens de vous débarrasser de vos pensées et de les supprimer, en essayant de vous distraire et de penser à autre chose par exemple;
- Mettre en place des «tests» pour vous assurer que vous ne commettrez pas de tels actes et ainsi réduire votre niveau d'inquiétude;
- Etc.
Pour en apprendre davantage sur le sujet, vous pouvez lire mon article détaillé sur les compulsions, leur définition et leur liste.
Notez aussi que l'anxiété à un niveau élevé favorise l’émergence des troubles anxieux, dont fait partie le TOC.
Comment savoir si vous souffrez d’une phobie d’impulsion: les signes et les symptômes
Avant d’aller plus loin, peut-être êtes-vous dans le doute: vous aimeriez savoir de manière claire si vous souffrez de phobie d’impulsion.
Bien que cet article n’ait pas de prétention diagnostique, un acte qui est réservé aux psychologues et aux psychiatres en consultation, voici les informations les plus précises possibles pour vous aider à avoir une idée sur le sujet.
Comme nous l’avons vu précédemment, la phobie d’impulsion est un TOC qui implique la peur intense d’agir selon les images et les pensées qui s’imposent à votre esprit et de faire du mal à vous-même et/ou autres.
Voici les caractéristiques principales de cette peur intense:
- Vous craignez de perdre le contrôle et d’agir d’une manière qui vous horrifie;
- Les actions (impulsions) que vous craignez impliquent de la violence et une agression (faire du mal) qui est tournée soit contre vous-même (mutilation ou suicide, par exemple) soit contre d’autres personnes (habituellement des personnes que vous aimez).
- Les pensées et les images horrifiantes peuvent porter sur un ou plusieurs thèmes (nous allons voir les thèmes les plus fréquents ci-dessous);
- Vous craignez que ces pensées et ces images ne traduisent des désirs cachés ou une personnalité malveillante tapie au fond de vous-même.
Mais comme nous allons le voir, vous ne perdez pas la tête et vous n’avez pas plus de risques de commettre ces actes que toute personne qui ne souffre pas de ces pensées et de ces images horribles et répétées.
Les obsessions les plus fréquentes de la phobie d’impulsion portent sur les agressions (violence, jusqu'au meurtre), le suicide, de même que certains thèmes sexuels et religieux:
Par exemple:
- Blesser gravement ou carrément tuer une autre personne (habituellement les personnes proches qu’on aime, comme une jeune mère qui se voit blesser ou tuer son bébé);
- Les idées/images d’agressions contre soi-même ou contre les autres sont souvent violentes (frapper, pousser ou sauter dans le vide, poignarder, étrangler, se défenestrer, etc.)
- Avoir des comportements sexuels que l'on considère inacceptables (la peur de la pédophilie et de l'inceste en font évidemment partie, mais pour certaines personnes aussi le TOC de la peur d'être gay ou lesbienne);
- Adopter un comportement immoral selon ses standard et aux yeux des autres (pécher ou ne pas vivre correctement sa religion, par exemple);
- Sauter d’une hauteur, sur la rame de métro, devant un train, etc.
- Se tuer ou se blesser gravement de différentes manières (ex.: se poignarder; donner un coup de volant sur l’autoroute et faire une embardée, etc.);
- Etc.
Si les pensées et les images qui vous hantent concernent d’autres thèmes, cela ne signifie pour autant qu’il ne s’agit pas de phobie d’impulsion.
Je vous ai présenté ces différents thèmes en guise d’exemples.
Cela vous permet d’avoir une idée générale de la manière dont se manifeste ce problème.
Mais je n’ai pas la prétention de pouvoir résumer ici toutes les pensées et les images dérangeantes qu’une personne peut avoir.
Vous pouvez donc utiliser ces thèmes comme une référence pour voir si les pensées et les images qui vous horrifient s’y rapportent.
Pour savoir si la phobie d’impulsion vous touche, attardez-vous donc à l’idée générale des thèmes derrière les pensées/images qui s’imposent à votre esprit:
Elles concernent la peur de vous faire du mal ou de faire du mal aux autres (physiquement, psychologiquement, moralement) à travers des actes que vous regretteriez amèrement.
Comment la phobie d’impulsion se développe-t-elle?
Si les différents symptômes que je viens de présenter vous touchent et que vous croyez souffrir de phobie d’impulsion, j’aimerais d’abord vous rassurer.
Vous ne perdez pas la tête et vous n’êtes pas une personne malsaine.
Ces images et ces pensées dérangeantes, aussi horribles qu’elles soient, ne révèlent rien de caché sur vous-même et vous n’êtes pas un(e) psychopathe.
Vous souffrez simplement d’un trouble obsessionnel-compulsif, comme 2% à 3% de la population, et les thématiques agressives et violentes représentent de 20% à 30% de tous les types de TOC.
Même si le TOC implique une composante innée (génétique) et de l'anxiété, un processus a contribué à renforcer la présence des obsessions qui vous font souffrir.
La phobie d’impulsion se développe à travers les étapes suivantes:
1. Une pensée ou une image horrible et qui correspond aux caractéristiques et aux thèmes que nous venons de voir fait irruption dans votre esprit.
Les recherches sur le sujet ont démontré que la majorité des gens ont de temps à autres ce genre de pensées/images dérangeantes.
Par exemple, une étude réalisée dans toutes les parties du monde indique que 93.6% des gens ont rapporté avoir ce genre de pensées. (1)
Mais la majorité des gens ne portent pas attention à ces pensées et à ces images et, aussi étranges et horrifiantes qu’elles soient, ils ne s’en inquiètent pas.
Le problème se développe chez certaines personnes, particulièrement chez les personnes anxieuses, lorsqu’elles ont la réaction suivante:
2. Vous réagissez à ces pensées et à ces images par le rejet, vous les considérez catastrophiques et vous jugez être une mauvaise personne du fait de les avoir.
C’est donc cette réaction qui enclenche le processus qui porte ces pensées et ces images horribles à coller à votre esprit et à revenir ensuite sans cesse et de plus en plus souvent.
3. Vous concentrez votre attention à vous défaire de ces pensées et de ces images d’actes violents et/ou meurtriers.
Cette réaction non seulement augmente votre niveau de stress, mais elle porte votre cerveau à imprimer davantage ces images et ces pensées, ce qui les rend obsessionnelles.
C’est donc cette réaction spécifique qui déclenche le problème et la souffrance que vous vivez, et qui le renforce.
4. Devant ces pensées et ces images qui reviennent sans que ne vous puissiez les contrôler, vous vous jugez (doute de vous-même, perte d’estime de soi, culpabilité, etc.) et vous vous mettez à craindre profondément qu’elles se manifestent et vous fassent agir.
5. Pour diminuer l'anxiété et éviter le pire, vous développez des compulsions qui, non seulement ne règlent pas le problème mais l'entretiennent.
Ces compulsions ont tendance à prendre de plus en plus de place dans votre vie, ajoutant à votre détresse.
C’est ainsi que la phobie d’impulsion s’installe et se renforce.
Les conséquences de la phobie d’impulsion
Une personne qui vit dans la crainte constante d’avoir des pensées et des images d’elle en train d’accomplir des actes violents contre elle-même ou contre les personnes qu’elle aime le plus voit sa qualité de vie se détériorer.
Voici les principales conséquences délétères que vivra une personne aux prises avec la phobie d’impulsion:
- Anxiété constante;
- Puisqu’elle tentera de contrôler sa peur, elle tendra à éviter les situations où elle craint que la phobie d’impulsion se manifeste;
- Cela la porte à modifier ses habitudes, ses activités, ses relations, et à renoncer à différentes facettes qu’elle apprécie dans sa vie.
- Elle éprouvera du doute et du rejet d’elle-même: l’impression de ne pas être soi, de ne pas se connaître; déception et peur de soi; crainte d’être quelqu’un d’autre;
- De manière générale, l’anxiété et les autres conséquences augmenteront sa fatigue, nuiront à ses relations, des conditions qui peuvent entre autres favoriser la dépression.
Les mauvaises solutions qui empirent le problème
Si vous souffrez de phobie d’impulsion et que vous subissez ses conséquences sur votre vie, il ne fait aucun doute que vous cherchiez des solutions et que vous avez appliqué celles que vous avez trouvées jusqu’à présent.
Malheureusement, comme vous l’avez constaté, les solutions que nous avons tendance à appliquer spontanément ne fonctionnent pas et sont elles-mêmes sources de souffrances.
Ces mauvaises solutions sont les compulsions et elles sont partie du problème.
Voici plus de détails sur deux parmi les plus fréquentes d'entres elles:
1. Éviter les situations qui impliquent les images et les pensées horribles à travers lesquelles vous craignez de perdre le contrôle.
Par exemple, si vous avez peur de poignarder les autres, vous éviterez de vous tenir près de couteaux.
Et si vous avez peur de sauter d’une hauteur, vous éviterez de vous tenir en de tels lieux.
Le fait d’éviter les situations où vous avez peur de perdre le contrôle et de passer à l’acte pourra vous soulager à court terme, mais ne résoudra pas le problème.
Au contraire, cela l’entretiendra et, même, l’aggravera.
2. Rejeter systématiquement de votre esprit les pensées (images, etc.) dérangeantes qui s’y imposent.
Ainsi, lorsque les fameuses pensées et images se présentent, vous pouvez les combattre, vous pouvez essayer de penser à autre chose, essayer de vous convaincre compulsivement que vous n’avez pas fait (et ne ferez pas) de mal aux autres, etc.
Mais plus vous combattrez ces pensées et plus elles reviendront.
Toutes les «solutions» que vous avez essayé jusqu'à présent et qui n'ont pas fonctionné sont des «compulsions», le second symptôme principal du trouble obsessionnel-compulsif, avec les «obsessions».
Vous devez donc cesser ces mauvaises manières d’aborder le problème, car elles ne font que l’empirer.
La dernière partie de cet article est donc consacrée aux solutions éprouvées pour vous affranchir de cette souffrance.
Comment vous libérer de la phobie d'impulsion?
Encore une fois, laissez-moi vous dire que vous n’avez pas à vous inquiéter.
Vous n’êtes pas un(e) criminel(le) potentiel(le).
Vous êtes une bonne personne qui n’est pas plus dangereuse ni perverse que les autres.
Vous n’avez donc pas plus de risques de commettre les actes que vous craignez que toute personne normale qui n’est pas envahie par ces pensées.
Vous êtes même une personne très morale puisque vous accordez une attention démesurée à ces images et à ces pensées dérangeantes alors que la majorité des gens les laissent traverser leur esprit sans s'en inquiéter.
Seules les personnes qui ont de bonnes intentions ont peur de nuire aux autres.
Et rappelez-vous que tout le monde peut avoir des pensées et des images horribles.
C’est spécifiquement votre manière d’y réagir qui fait empirer les choses et qui vous gâche la vie.
La source du problème réside dans une confusion:
Les pensées et les images qui vous ont traversé l’esprit une première fois et qui ont généré cette peur obsessionnelle de nuire (à vous-même ou aux autres) ne signifient pas que vous avez vraiment le désir ou l’intention, explicite ou caché(e), de commettre de tels actes.
Votre manière de voir vos propres pensées est donc à la source du problème.
Le traitement de la phobie d’impulsion
Guérir de la phobie d’impulsion est tout à fait possible.
Cela demande cependant du travail et une méthode qui a été développée spécifiquement pour ce genre de trouble à travers la recherche et la pratique en psychothérapie cognitivo-comportementale.
Cette méthode se nomme l'exposition avec prévention de la réponse.
Elle consiste à apprendre à tolérer progressivement ses pensées (obsessions) sans recourir à ses habituelles compulsions de manière à réduire progressivement l'anxiété intense et les craintes qu'elles suscitent.
La première étape consiste à savoir, et à reconnaître, que les pensées et les images dérangeantes qui s’imposent à votre esprit ne sont pas dangereuses et ne signifient rien de négatif sur vous.
Vous devez le croire.
Il s'agit de la partie dite «cognitive» du traitement, puisqu'elle concerne vos croyances et votre interprétation de vos propres pensées.
Pour réaliser cette étape importante, vous devez apprendre comment fonctionne le trouble obsessionnel-compulsif, quel est son piège dans lequel vous tombez à répétition.
Vous devez aussi identifier correctement vos obsessions et vos compulsions pour les voir à l'œuvre dans votre vie.
Cette partie cognitive du traitement s'effectue donc à travers de nouveaux apprentissages sur le sujet qui vous permettent de comprendre la nature de ce trouble, de vos pensées et de vos réactions.
C'est ce qui vous permet de changer progressivement votre manière de les voir pour qu'elles vous inquiètent de moins en moins.
Par la suite, pour faire diminuer la peur, le stress et l’angoisse qui sont associés à vos pensées/images, vous devez réapprendre à y réagir.
Depuis le premier moment où vous avez commencé à en souffrir jusqu’à aujourd’hui, vous avez probablement réagi comme je l’ai décrit ci-dessus à travers des compulsions qui ont empiré le problème.
Ces compulsions sont devenues des habitudes, habitudes que vous devez maintenant apprendre à changer.
La manière la plus efficace de vous libérer des pensées et des images horribles que vous craignez consiste donc à apprendre, progressivement, à ne pas y réagir.
N’oubliez pas:
1. C’est votre interprétation négative de ces pensées/images qui vous fait les rejeter et les éviter.
Vous les voyez comme un indicateur de votre méchanceté (dangerosité, déviance, etc.) alors qu’elles ne signifient rien de particulier et que vous êtes parfaitement normal(e).
2. C’est votre action de les rejeter qui les enracine plus profondément dans votre esprit, vous fait souffrir et les fait revenir en force.
La solution consiste donc à sortir de ce cercle vicieux en acceptant dans votre esprit la présence de ces pensées et de ces images, aussi dérangeantes et horribles qu’elles soient.
En les acceptant, en cessant de vous juger négativement de les avoir, vous ferez diminuer votre niveau d’anxiété.
En apprenant à ne pas y réagir, progressivement, ces pensées et ces images horribles vous rendront de moins en moins souvent visite et vous n’aurez plus à les craindre.
Et éventuellement, vous constaterez qu’elles vous laissent en paix.
Mais réussir à vous défaire des réactions et des habitudes anxieuses qui ont ancré la phobie d’impulsion demande certains efforts en appliquant des stratégies adaptées qui ont fait leurs preuves pour traiter ce problème.
En psychologie, on désigne par les termes «pensées obsessionnelles» ou «pensées intrusives et indésirables» le type de pensées et d’images horribles que vous craignez (vos obsessions).
C’est la raison pour laquelle j’ai écrit un ebook et conçu un programme complet de traitement pour vous aider à vous en libérer.
Ces ressources expliquent de manière simple, progressive et vulgarisée les étapes à suivre pour obtenir des résultats efficacement.
Vous pouvez cliquer sur ces liens:
- Si vous désirez plus de détails sur la manière dont mon ebook pourra vous aider;
- Mais surtout, mon programme Web complet et personnalisé de traitement du TOC (mon ebook en constitue l'introduction), vous aidera encore davantage.
- Et mon module Web sur la phobie d'impulsion, complémentaire à mon programme, vous permet d'approfondir l'application du traitement de manière adaptée à cette expression du TOC.
Mes ressources ont déjà aidé un grand nombre de personnes et certaines d'entre elles m'ont même écrit pour me remercier.
Par exemple:
Bonjour Nicolas, je veux tout d'abord vous remercier d'avoir écrit ce livre! Je souffre de phobie d'impulsion depuis 8 ans suite à un burn-out avec crises d'angoisse!
Et à ce moment j'ai commencé à faire des phobies d'impulsions sur de nombreux sujets... Je suis allée voir une psy pendant 2 ans.
Elle avait beau me dire ce ne sont que des pensées indésirables, puisque ces pensées revenaient, je me disais que c’était quand même des envies (puisque j'y pensais).
Elle ne m'a jamais donné de stratégies comme celles que vous donnez. Les stratégies que vous présentez et que j'applique maintenant m'ont fait plus du bien que 2 ans de suivi!
Aurélie Vincent
J'espère donc de tout cœur que mon programme et mon livre en introduction, complété de mon module, sauront aussi vous être utiles:
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Libérez-vous de la phobie d'impulsion
Apprenez à appliquer le meilleur traitement contre à la phobie d'impulsion grâce à mon module Web vidéo complémentaire à mon programme principal.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Série d'articles pour répondre à vos questions sur sur la phobie d'impulsion
Voici la liste d'articles pour vous fournir des informations importantes sur le sujet:
Autres ressources disponibles sur mon site pour vous aider avec la phobie d'impulsion
Et si vous désirez mieux comprendre le fonctionnement et le traitement du trouble obsessionnel-compulsif en général et la phobie d'impulsion en particulier, voici d'autres articles (contenant des vidéos) pour vous aider:
Cependant, puisque la phobie d’impulsion peut être angoissante et vous faire vivre de la détresse, il peut être utile de consulter.
Si vous suivez déjà une psychothérapie pour ce problème sans de bons résultats, ou si vous aimeriez obtenir de l'aide individuelle, lisez ceci s.v.p.:
Les pensées intrusives liées à la phobie d'impulsion s'inscrivent dans la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs (ou TOC) qui font eux-mêmes partie des troubles anxieux.
Ce problème est malheureusement encore peu connu, même de la part des psychothérapeutes, et les stratégies les plus efficaces pour le traiter ne sont pas toujours utilisées.
C'est probablement le cas si vous avez été suivi(e) en psychothérapie (ou l'êtes actuellement) et que vous n'obtenez pas de bons résultats.
Quand on a besoin d'aide, on ne sait pas nécessairement quoi chercher spécifiquement pour améliorer les choses.
C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté cette brève section à cet article.
Car puisqu'il existe une foule d'approches en psychothérapie qui sont efficaces pour différents problèmes mais pas nécessairement efficaces pour traiter la phobie d'impulsion, il est possible que la thérapie que vous suiviez ne soit pas adaptée au problème dont vous souffrez, malgré toute la compétence, l'expérience et la bonne volonté de votre thérapeute.
C'est la raison pour laquelle, si vous désirez obtenir de l'aide individuelle de façon complémentaire à ce que j'offre sur mon site, je vous suggère de rechercher spécifiquement un ou une thérapeute qui possède les caractéristiques suivantes:
- Est un(e) psychologue certifié(e);
- Est spécialisé(e) en thérapie cognitivo-comportementale de 2e vague et idéalement de 3e vague (approche «ACT», ou «Thérapie d'acceptation et d'engagement»);
- A de l'expérience (et des compétences) dans le traitement du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), spécialement au niveau des pensées obsessionnelles.
J'ai cependant conscience que, si vous n'habitez pas dans une grande ville, il ne soit pas si facile de trouver un(e) psychologue qui répond à toutes ces caractéristiques importantes.
C'est pourquoi j'ai cherché la manière de vous aider à obtenir les meilleurs résultats en consultation.
La consultation en ligne, à distance, d'où que vous vous trouviez, peut être la solution à cette difficulté à trouver le thérapeute qui vous aidera vraiment.
Cela constitue donc une excellente ressource complémentaire, surtout si vous n'avez pas accès facilement à un(e) psychologue près de chez vous.
Cette page de mon site vous aidera à consulter un(e) psychologue.
J’espère que mon article et mon programme accompagné de mon ebook et du module complémentaire vous seront de la plus grande aide pour comprendre la phobie d’impulsion et vous en libérer.
Les commentaires sont fermés sur cet article car ils sont suffisamment nombreux.
Si vous avez besoin d'aide, vous pouvez utiliser les ressources que je mets à votre disposition et que je présente dans cet article, notamment mon programme Web sur le TOC et son module complémentaire.
Références
1. Voir Adam Radomsky S. et collaborateurs, « Part 1 – You can run but you can't hide: Intrusive thoughts on six continents », dans Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders, 2014, vol. 3, p. 269-279.
Autres:
- Balci, V. et L. Sevincok, «Suicidal ideation in patients with obsessive–compulsive disorder», dans Psychiatry Research, 2010, vol. 175, no 1-2, p. 104-108.
- Booth et al., «Obsessions of Child Murder: Underrecognized Manifestations of Obsessive-Compulsive Disorder», dans The Journal of the American Academy of Psychiatry and the Law, 2014, vol. 42, no 1, p. 66-74.
- Clark, D. et C. Prudon, Overcoming Obsessive Thoughts: How to Gain Control of Your OCD, 2005, New Harbinger, 176 p.
- Glazier, Kimberly et al., «Half of Obsessive-Compulsive Disorder Cases Misdiagnosed: Vignette-Based Survey of Primary Care Physicians», dans The Journal of Clinical Psychiatry, 2015, vol. 76, no 6, p. e761-e767.
- Grayson, J., Freedom from Obsessive Compulsive Disorder: A Personalized Recovery Program for Living with Uncertainty, 2014, Berkley Trade, 384 p.
- Moulding, R. et al., «Repugnant obsessions: A review of the phenomenology, theoretical models, and treatment of sexual and aggressive obsessional themes in OCD», dans Journal of Obsessive Compulsive and Related Disorders, 2013, vol. 3, no 2, p. 161-168.
Cynthia a écrit
Bonjour Nicolas,
Je souffre de phobie d’impulsion depuis plusieurs mois. En cherchant sur Internet, je suis tombée sur votre site et je me suis procurée votre livre que vous suggérez dans cet article. J’en ai terminé la lecture il y a quelques semaines et j’applique les stratégies. C’est fantastique! Les exercices m’aident vraiment. Ça fait un bien fou! Je vais continuer dans cette direction. Je ne sais pas comment vous remercier d’avoir écrit ce livre. Je voulais que vous le sachiez.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Cynthia,
Si vous saviez comme votre commentaire me fait plaisir ! J’ai en effet écrit cet article et mon ebook pour aider toutes les personnes aux prises avec les pensées horribles liées à la phobie d’impulsion. Je suis donc très heureux que mon livre vous ait autant aidée. Je vous remercie beaucoup de me l’avoir partagé. Cela me fait chaud au cœur ! Plus vous persévérerez à appliquer les exercices qu’il présente et plus vous vous libérerez durablement de vos pensées et de votre crainte d’agir sous l’impulsion. N’hésitez pas cependant à consulter si vous en sentez le besoin. Dans ce cas, je vous suggère de choisir un(e) psychologue d’orientation cognitive-comportementale qui s’y connaît bien avec ce genre de phobie. Voici une page qui vous aidera à ce sujet: https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Je vous souhaite le meilleur !
Max a écrit
Bonsoir Nicolas, tout d’abord je voulais vous dire merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci et encore merci. Votre article m’a soulaaagé. J’avais avant une phobie compulsive de tuer mon père et ça s’était calmé. J’ai ensuite eu l’idée en allant chercher des guirlandes de Noël avec mon père de me jeter du haut de la cage d’escalier. Mais grâce à votre article, ces pensées me font beaucoup moins stresser. Merci de ouf, surtout qu’à 14 ans, c’est nul de gâcher sa vie.
Nicolas Sarrasin a écrit
De rien Max. Je suis très content que mon article t’ait aidé. Merci d’avoir pris le temps de le partager dans les commentaires ! 🙂
Aurélie a écrit
Je me suis fait suivre par une psychologue qui pratique l’hypnose. Sur le moment, ça me faisait un bien fou, mais malheureusement les phobies étaient toujours là!
Pour les phobies d’impulsions, je fais partie d’un groupe sur Facebook et c’est une des membres qui a partagé votre article sur le groupe! Je vais publier le lien d’achat de votre ebook, car je me le suis procuré et il m’aide vraiment!
Trop de personnes souffrent de ces pensées indésirables… et sont mal suivies. À l’une des membres, sa psychiatre lui a sorti au bout d’un an: « vous refoulez » (genre ces pensées étaient des envies enfouies). La pauvre a été abattue! Et au final ça m’a fait douter et d’autres personnes aussi ont eu peur!
C’est pour cela que j’ai acheté votre ebook et il m’aide!
Encore merci Nicolas!
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci beaucoup de votre commentaire Aurélie ! Je suis très heureux que mon ebook ait pu vous aider ainsi ! Les psychologues et les psychiatres sont souvent d’une grande aide et il ne faut pas hésiter à les consulter car ce sont les spécialistes, mais il est vrai que certains peuvent parfois ignorer comment traiter spécifiquement ce genre de problème qui fait partie des troubles anxieux.
À bientôt,
Nicolas
Séverine a écrit
Bonjour Nicolas
Merci pour votre article. Les phobies d’impulsions ne sont pas très connues, sujet tabou peut-être…
Comment l’idée vous est-elle venue de faire un article sur le sujet? Avez-vous souffert vous aussi de phobies d’impulsions?
Je cherchais désespérément une réponse à ces pensées. Pour ma part ce sont les couteaux… du jour au lendemain, sans explications…
Cela fait 11 ans que j’en souffre avec des moments de répit ☹ Est-ce qu’il y a une signification?
Merci pour votre aide.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Séverine,
J’avais écrit un article sur les pensées intrusives et indésirables qui suscitait beaucoup d’intérêt et de commentaires des lecteurs. Ce type spécifique de pensées est très présente dans la phobie d’impulsion. C’est donc ce qui m’a donné l’idée d’écrire un article détaillé pour aider à expliquer la phobie d’impulsion et offrir des solutions.
Comme plus de 90% de la population, j’ai déjà eu des pensées intrusives désagréables, mais elles ne sont jamais devenues obsessionnelles ni dérangeantes parce que je n’y ai jamais accordé d’importance: c’est le fait de s’en inquiéter et de se juger de les avoir qui porte ces pensées à revenir. C’est ce que j’appelle dans mon ebook sur le sujet le “piège que nous tend notre cerveau”. Et je ne suis heureusement jamais tombé dans ce piège.
Si vous cherchez une signification à ces pensées, cela vous fait justement tomber dans ce piège, car cela vous fait leur accordez de l’importance et vous vous inquiétez d’avoir de telles pensées. C’est le processus qui les fait “coller” et revenir.
Ces pensées n’ont pas de signification et, pour s’en libérer, il faut justement apprendre à ne pas leur accorder d’importance et les laisser passer dans notre esprit. Cet apprentissage peut être facile ou plus difficile à réaliser selon chaque personne.
C’est justement pour aider les gens à se libérer de ce type de pensées que j’ai écrit mon ebook sur le sujet: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook. Il pourra sûrement vous être utile, comme il l’a été à de nombreux lecteurs qui m’ont écrit pour me remercier de l’avoir écrit.
Je vous souhaite le meilleur.
Anais a écrit
Bonsoir Nicolas,
J’ai développé une phobie d’impulsion suite à une crise de panique il y a deux ans. Moi qui suis infirmière et pas d’un genre anxieuse (je croyais), je l’ai mal vécu. Je pensais devenir folle! J’ai été voir un psychiatre mais il voulait me faire une psychanalyse, ce qui ne me rassurait pas tant que ça. S’en est suivi une psychologue qui était adorable et me faisait parler. Mais j’ai longtemps cherché des réponses à ce qui s’était passé, car encore maintenant parfois quand je me sens seule ou avec des émotions négatives ou même positives, ces pensées reviennent. Votre article m’a apaisée. On doute tellement de soi quand ça nous arrive! Moi qui suis une personne confiante, j’ai vite déchanté! lol
Merci pour votre article, j’ai jamais fui les situations anxiogènes. C’est pour cela que ça va mieux maintenant. Vous êtes une belle personne, vous faites du bien aux gens! Merci encore !
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonsoir Anais,
Je compatis avec ce que vous vivez. Au fil des commentaires des lecteurs et d’autres messages que je reçois, je constate que de nombreux psychiatres et psychologues ne connaissent pas bien le problème des pensées intrusives et de la phobie d’impulsion.
Ces professionnels restent les personnes de référence à consulter et sont très compétents en général, mais quand vient le temps de consulter, il vaut mieux choisir un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui connaît les troubles anxieux et plus particulièrement les troubles obsessionnels-compulsif.
Je viens de voir que vous vous étiez procuré mon ebook. J’espère qu’il vous aidera comme il a déjà aidé de nombreuses personnes.
Je vous remercie beaucoup de votre commentaire et je vous souhaite le meilleur !
Lenny a écrit
Bonjour Nicolas,
Je vous envoie ce message ça j’ai besoin d’aide. Je vis avec ma mère. J’ai tous les symptômes de la phobie d’impulsion (je souffrais déjà de cela il y a 3 ans). Les images dérangeantes étaient moi qui faisait du mal à ma mère. Cela s’est calmé. Mais j’ai un problème encore plus terrible. J’ai des sautes d’humeur qui sont réparties aux mêmes heures de la journée. Et un sujet me tracasse énormément. Je n’arrête pas de me demander si, des fois, indirectement, dans ma tête, je me persuadais de passer à l’acte (j’emplois ce mot là car c’est trop dur pour moi de parler de moi faisant du mal à ma mère). Comme si par exemple il y avait un couteau et ça me faisait poser des questions. Et le seul fait de me dire que j’aurais pu indirectement me persuader de le faire me rend malade. À moins que ce soit aussi des idées dérangeantes. Aidez moi svp. Ma mère est la personne la plus importante au monde pour moi et je pense que c’est pour cela que ça me fait souffrir autant. Aidez moi svp.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Lenny,
Je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, comme il est précisé dans la Foire aux Questions de mon site, je ne fais pas de consultation ni ne suis en mesure d’aider les gens individuellement.
Toute l’aide que je fournis se trouve déjà sur mon site Internet, notamment à travers le présent article ainsi qu’à travers le ebook que j’ai écrit et qui a déjà aidé de nombreuses personnes avec leur phobie d’impulsion.
Il y a cet article que vous pouvez aussi lire sur la peur de perdre le tête et ne plus avoir le contrôle de soi et de ses actes.
Sinon, les meilleures personnes pour vous aider avec ce problème sont les psychologues. Je vous recommande particulièrement un(e) psychologue d’orientation cognitive-comportementale qui est spécialisé dans le traitement des troubles anxieux et des troubles obsessionnels-compulsifs. Voici une page pour vous aider à en trouver un(e).
Je vous souhaite le meilleur.
Brice a écrit
Bonjour,
Je vous remercie pour votre article. Je pensais être seul à souffrir de ça, c’est apparu il y a 3 ans et ça s’était calmé avec la reprise de mes études. Je viens de terminer mon diplôme et je suis en recherche de travail et le fait d’être sans travail me fait revivre ça.
J’ai peur de ne pas réussir à me détacher ou, encore pire, de réussir à m’en séparer et de faire des actes que je ne désire pas.
Votre article m’a fait du bien. Je compte faire une TCC.
Merci à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Brice,
Je vous remercie beaucoup de votre commentaire et je suis très heureux que mon article ait pu vous être utile.
Pour la TCC, n’oubliez pas de choisir un(e) psychologue spécialisé(e) dans le traitement des troubles anxieux, et particulièrement des troubles obsessionnels (TOC) qui sont reliés à la phobie d’impulsion.
Voici une page pour vous aider à trouver: https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Je vous souhaite le meilleur.
Isabelle a écrit
Bonjour, merci beaucoup pour cet article qui m’a beaucoup rassurée et aidée car je pensais avoir une maladie psychologique grave suite à tous ces symptômes. Je pensais même quitter ma famille et partir loin de tous ceux que j’aime de peur de commettre les actes de mes images intrusives et de perdre le contrôle de mon corps. En lisant votre article, je me suis reconnue dans tous ce que vous avez écrit et me suis rendue compte que c’est vraiment ça qui m’arrive. Je vais suivre vos solutions pour essayer de m’en débarrasser car cela commençait à me gâcher la vie car à chaque image qui envahit mon esprit, je me tétanise et me porte loin de tout objet qui pourrait être dangereux et même des personnes que j’aime.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Isabelle,
Merci de votre commentaire. Je suis très heureux que mon article ait pu vous rassurer et vous être utile.
Je vous souhaite le meilleur.
Benoît a écrit
Bonjour, je m’appelle Benoît et je souffrais de phobie d’impulsion. Maintenant je vais mieux. Mais quelque chose me trotte encore un petit peu dans la tête. Cela m’arrivait de me tester (pour voir si je ne perdais pas le contrôle). Je me teste encore maintenant mais à chaque fois que je le fais, cela me fait une drôle de sensation. Comme si j’avais une pulsion. Comme si j’allais faire le geste. Et bien sûr après cette expérience je culpabilise beaucoup. Donc j’aimerais vous poser les questions suivantes. Est ce normal de se tester ? Y a-t-il un risque ? Faut-il se tester ? J’espère avoir de vos nouvelles le plus vite car je culpabilise assez.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Benoît,
Pour répondre à vos questions, oui, la réaction normale d’une personne qui souffre de pensées obsessionnelles de type de celles qui conduisent à la phobie d’impulsion consiste à désirer les contrôler pour les supprimer. Les “tests” peuvent donc en faire partie. Cependant, si cette réaction est normale, comme je l’explique dans mon article, toute tentative de contrôler, supprimer, interférer avec vos pensées ne feront que les imprimer davantage dans votre esprit, ce qui les rendra encore plus présentes et dérangeantes. Si vous souffrez bien de phobie d’impulsion, ces “tests”, comme toute autre tentative de contrôle, empireront le problème. Dans ce contexte, il s’agit donc du “risque” à procéder de la sorte. Et je crois que mes réponses précédente ont aussi répondu à votre question “faut-il se tester?”
Mon ebook explique en détail le fonctionnement de ce genre de pensées, quoi ne pas faire pour empirer le problème et, surtout, quoi faire pour vous en libérer: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je vous souhaite le meilleur.
Odier a écrit
Bonjour Nicolas,
Après vous avoir lu, j’ai enfin pu mettre un nom sur ce que j’avais réellement. J’ai eu une grosse période de stress et un peu de déprime. Je suis une personne très anxieuse et j’ai eu des pensées comme vous le décrivez, comme par exemple faire du mal à ma petite amie physiquement ou mentalement. Je me voyais la frapper ou encore j’avais peur de devenir fou, de tomber malade avoir un AVC et j’avais tellement honte de ces pensées que je gardais tout pour moi. Ce qui je présume nourrissais mon anxiété.
Grâce à vous j’ai pu en parler avec ma conjointe et je peux enfin commencer à me soigner, si on peut dire. Je vais acheter votre livre. Donc merci pour tout car vraiment vous me sauvez.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous remercie beaucoup de votre commentaire. J’écris mes articles et mes livres pour aider le plus de personnes possibles. Alors c’est toujours un très grand bonheur pour moi de savoir lorsque mon travail est utile. Merci de me l’avoir partagé et j’espère de tout cœur que mon ebook vous aidera à vous libérer de ces pensées comme il a déjà aidé un grand nombre de personnes.
Je vous souhaite le meilleur.
John a écrit
Bonjour,
Je voulais savoir si on avait besoin de traitement quand on souffre de ces pensés. J’ai moi aussi des pensées intrusives. Je me vois faire du mal aux gens (alors que je sais que j’en suis incapable). Ensuite je pense être fou ou le devenir donc je me parle un peu seul dans ma tête pour me rassurer et me dire que tout vas bien. J’ai eu peur de devenir schizophrène mais après avoir consulté un psy m’a dis que c’était de l’anxiété. Je voulais savoir si ce que vous décrivez est bien ce qu’il m’arrive ?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Ce que vous décrivez ressemble à la phobie d’impulsion et aux pensées obsessionnelles, mais je ne peux répondre à votre question à savoir si vous souffrez ou non de ce type de pensées puisque je ne fais pas de consultation ni de diagnostic, et cela ne serait pas possible à travers les commentaires. La phobie d’impulsion est un trouble anxieux. Alors si un psychologue vous a parlé d’anxiété, vous pouvez le croire.
Un traitement peut en effet vous être très utile pour vous en libérer, car la manière intuitive dont nous procédons habituellement pour nous défaire de ces pensées a tendance à empirer le problème.
Je vous invite à lire cet article qui vous aidera à comprendre (en plus du présent article): https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre
Les psychologues d’orientation cognitivo-comportementale spécialisés dans les troubles anxieux et les TOC sont très bien placés pour vous aider. Voici une page pour vous aider en ce sens: https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Je vous souhaite le meilleur.
Camille a écrit
Bonjour,
je voudrais tout d’abord vous remercier pour cet article qui m’a vraiment rassurée ! Malheureusement je souffre d’exactement tous les points que vous avez cités, ce qui me gâche la vie depuis maintenant 10 mois.
J’ai l’impression que j’ai trop attendu pour me faire aider et que, donc, c’est trop tard pour que cette phobie d’impulsion s’en aille.
Ces pensées reviennent tous les jours plus ou moins mais s’en vont quand je suis à la faculté, ou à quelques moments de mes journées, mais elles reviennent principalement quand je suis seule. J’ai vraiment l’impression de devenir folle et ça me fait très peur, surtout que je suis une personne à la base qui ne souhaite aucun mal à personne et d’avoir ce genre d’images et de pensées me terrifie. Est ce que je peux m’en débarrasser toute seule ou me conseillez vous de voir un thérapeute?
Merci d’avance!
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Camille,
Je compatis avec ce que vous vivez et il n’est jamais trop tard pour vous débarrasser de ce problème.
Plusieurs personnes arrivent à se libérer de ces pensées par elles-mêmes lorsqu’elles modifient leur regard sur ces dernières, qu’elles voient qu’elles ne sont ni dangereuses ni importantes et qu’elles arrêtent de s’en préoccuper et de les combattre. C’est à quoi sert mon ebook sur le sujet qui explique le processus et détails accompagné d’exercices ciblés: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook. Il a déjà aidé de nombreuses personnes.
Mais il peut toujours être utile de consulter un(e) psychologue si vous sentez que vous avez besoin davantage d’aide. Dans ce cas, il faut choisir une orientation cognitivo-comportementale. Cette ressource vous permet d’accéder à ce support efficacement, rapidement et à distance: https://www.nicolassarrasin.com/consultation-obtenir-aide.
Je vous souhaite le meilleur.
Guillaume a écrit
Bonjour Nicolas,
Je tiens à vous remercier. Je vis depuis un an avec des pensées intrusives. Ce qui est drôle, il y a eu une période où je n’y prêtais plus attention mais aujourd’hui j’y repense avec des idées morbides. Vous avez effectivement décris mon cas. Aujourd’hui je vais accepter ces pensées. Je suis suivi par un psychiatre (par chance il est aussi psychothérapeute). Merci beaucoup. Maintenant il reste a s’entraîner ! 🙂
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Guillaume,
Je suis très heureux que mon site et mon contenu aient pu vous être utiles. Vous êtes sur une excellente voie pour vous libérer de la phobie d’impulsion une fois pour toutes, car vous avez raison de dire qu’il faut être actif dans le processus d’acceptation de ces pensées. Cela vous permettra de vous désensibiliser à la réaction de rejet qui les fait revenir et qui vous fait souffrir. Je vois que vous venez d’acheter mon ebook aujourd’hui. Il vous sera certainement d’une très bonne aide supplémentaire pour réussir !
Merci encore, et je vous souhaite le meilleur.
Antoine a écrit
Bonjour Nicolas. J’aimerais savoir une chose. Est-ce possible que les images dérangeantes ou pensées intrusives puissent aussi être une voix interne négative ? Sous forme de phrases ? Je souffre de tous les symptômes de cette phobie et j’ai besoin d’être rassuré. Merci de me répondre.
Bonne journée à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Antoine,
Oui, les pensées obsessionnelles peuvent prendre différentes formes, dont des phrases qui reviennent en nous. Si vous désirez de l’aide, je vous invite à consulter. Voici à ce sujet une référence très utile. Sinon, mon ebook pourra probablement vous aider.
Je vous souhaite le meilleur.
Inès a écrit
Bonjour Nicolas.
Cela fait maintenant 1 mois et demi que ma phobie d’impulsion me hante, chaque jour.
Cependant, cela va vers le mieux, à mon sens. Je me suis débarrassée (ou presque) de l’anxiété que ces pensées me procuraient. Les pensées sont là, mais avec moins de peur. Rassurez-moi que c’est une bonne chose aha ?
C’est grâce à votre article que j’ai enfin pu mettre un nom sur ce qui m’arrivait. Merci pour cet article rassurant. Quand on ne comprend pas ce qui nous arrive, c’est vraiment terrifiant. Je me suis retrouvée à presque 100% de tout ce que vous décrivez ici.
Alors merci. Vraiment.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Inès,
Je suis très heureux que mon article ait pu vous faire du bien: mon objectif est d’aider en écrivant mon blogue et vous me confirmer que je réussis ma mission. Merci infiniment de me l’avoir partagé dans votre commentaire !
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Mathilde a écrit
Bonjour,
Après 4 ans de suivi par ma psychiatre, je sors progressivement de cette phobie d’impulsion. Cependant, bien que le diagnostic de TOC avait été posé, je n’avais pas vraiment de mots à mettre sur mon trouble et lire cet article a été un réel soulagement.
Je ne suis donc pas un cas isolé! Quelle libération!
Je vous remercie infiniment pour cela!
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Mathilde,
Je vous remercie beaucoup d’avoir partagé votre commentaire. Cela me fait chaud au cœur de savoir que mon article vous a été utile!
Je vous souhaite le meilleur.
Sarah a écrit
Bonjour,
Je souffre de ça depuis 1 mois. J’ai peur de tout, d’être une psychopathe… Il y a une semaine, j’ai eu peur d’être schizophrène, mais c’est parti et maintenant c’est ça à chaque geste ou parole de quelqu’un qui me crée des images dans ma tête jusqu’à l’obsession.
Peur de pas m’en sortir ou de devenir folle. Rassure-moi s’il te plaît merciii beaucoup ♥️♥️
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Sarah,
Si vous vous sentez très mal, le mieux est de consulter. C’est le premier réflexe à avoir. Idéalement un(e) psychologue cognitivo-comportemental mais sinon votre médecin en première ligne. Il saura vous référer aux bonnes ressources pour vous aider.
Pour vous rassurer et comprendre ce qui vous touche probablement (bien qu’il ne s’agisse pas d’un diagnostic), je vous invite à lire cet article sur la peur de devenir fou et de perdre le contrôle et celui-ci sur la peur de faire du mal aux autres.
Le TOC est un problème qui ne rend pas fou et qui se soigne très bien lorsqu’on utilise les bonnes méthodes comme celles que je présente dans mon livre. Mais je vous invite à consulter pour obtenir rapidement le support dont vous avez besoin.
Je vous souhaite le meilleur.
Sarah a écrit
Bonjour,
Je souffre de phobie d’impulsion depuis 1 mois, j’ai peur de tout, d’être une psychopathe. Il y a 1 semaine j’ai eu peur d’être schizophrène mais c’est parti et maintenant c’est ça: chaque geste ou parole de quelqu’un me crée des images dans ma tête jusqu’à l’obsession. Peur de pas m’en sortir ou de devenir folle, rassure-moi s’il te plaît merciii beaucoup ! ♥️♥️ Peur de passer à l’acte
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Sarah,
Je compatis avec ce que vous vivez. Mon article décrit bien le TOC qui semble vous toucher (même s’il ne s’agit pas d’un diagnostic). Je vous invite à lire aussi ces deux articles qui sont reliés à ce sujet:
– https://www.nicolassarrasin.com/guerir-peur-devenir-fou-perdre-controle-toc
– https://www.nicolassarrasin.com/peur-de-faire-du-mal-aux-autres-toc
Je vous invite à bien prendre le temps de les lire et de relire le présent article car j’explique clairement le fonctionnement de ces pensées, j’introduis aux solutions, et cela devrait vous aider et vous rassurer, ce que je ne peux faire davantage dans les commentaires car je ne fais pas de consultation individuelle.
Et des solutions efficaces existent, comme celles que je présente dans mon livre sur le sujet qui a déjà aidé un grand nombre de personnes.
Je vous souhaite le meilleur.
Sarah a écrit
Bonjour,
Voilà maintenant quelques semaines que je crois souffrir de phobie d’impulsion. Il y a un mois et demi, quelque chose m’a ramenée dans mon passé et dans des souvenirs que je n’ai pas su gérer et que j’ai mal interprétés et j’en suis venue à me dire que si je n’arrivais pas à me sortir tout ça de la tête j’en viendrais au suicide. Cela aurait pu être une simple pensée mais depuis que j’ai réussi à me «débarrasser» de mon premier soucis par rapport à mes souvenirs, l’idée du suicide est toujours omniprésente et cela me crée des angoisses. Je me remets en question, est-ce que j’en aurai réellement envie au fond? Pourtant, j’essaye de me protéger de mes pensées. J’ai fais une fixation sur la poutre qui se trouve dans ma chambre et qu’à tout moment je pourrais m’y pendre sans même le vouloir. J’ai peur de ne plus rien contrôler alors je ne sais pas, je ne sais plus quoi penser de moi. Je sais que vous n’êtes pas ici pour des conseils et je ne vous demande pas ça j’ai juste l’envie d’être rassurée car j’ai vraiment l’impression d’avoir l’envie de le faire mais en même temps d’en avoir une peur bleue car je fuis les endroits où je pourrais être seule avec moi même. Et j’ai peur qu’avec l’épuisement je pourrais finalement en avoir réellement envie de ne plus «penser».
J’ai acheté votre ebook et je sais qu’il faut que je fasse un travail sur moi-même. Vous donnez de super conseils mais j’ai encore du mal à me dire que ce n’est qu’une mauvaise pensée et que je ne passerais jamais à l’acte. J’ai du mal à me projeter dans le futur car je me dis qu’entre temps je serais peut être morte alors que la mort m’effraye.
Merci pour votre écoute et vos conseils du livre.
D’agréables fêtes de fin d’année à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Sarah,
Je sais que les pensées violentes associée au TOC que l’on nomme aussi “phobie d’impulsion” peuvent être particulièrement effrayantes. Cependant, il ne faut pas oublier que:
1. Des pensées ne sont que des pensées: des pensées n’ont pas de pouvoir sur nous et nous y accordons la plupart du temps trop d’importance par rapport à ce qu’elles sont réellement (des pensées ne peuvent pas nous faire agir contre notre gré, par exemple).
2. Une personne qui a des tendances suicidaires est habituellement dépressive, déteste sa vie et c’est la raison pour laquelle elle désire en finir, et non pas parce qu’elle a des pensées obsessionnelles qui reviennent sans cesse à son esprit.
3. Le fait d’être dérangé par des pensées démontre que leur contenu nous déplaît. Une personne réellement suicidaire contemple la possibilité du suicide comme une libération: cette idée n’est pas source d’anxiété puisqu’elle est vue positivement. Au contraire, une personne qui souffre d’un TOC à thématique agressive contre elle-même est très anxieuse car ces pensées pour elle sont désagréables.
Le TOC est un trouble anxieux qui nécessite pour en sortir de modifier son regard sur ses obsessions pour arrêter de les combattre et de cesser les compulsions qui y sont associées (ce que l’on nomme la “prévention de la réponse” en psychothérapie). Le processus qui entretient les obsessions davantage mentales, comme la phobie d’impulsion, est ce que j’appelle le “piège que nous tend notre cerveau”.
Tant que nous succombons à ce piège, nous nous entretenons dans le cercle vicieux du TOC et nous nous empêchons d’en sortir.
Plus une personne comprend comment fonctionne le “piège” de son cerveau, et plus elle voit le processus à l’oeuvre pour cesser de donner du crédit à ses pensées et commencer à s’en libérer.
Je vous invite à appliquer les stratégies de mon livre de manière constante et assidue et à le relire pour bien comprendre le processus du TOC à l’oeuvre et cesser de donner du crédit aux obsessions, ce qui les nourrit et entretient le problème.
Si vous ne vous en sentez pas capable par vous-même, il est recommandé de consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du TOC et qui pourra vous accompagner dans le processus. Voici une page qui vous aider à en trouver au besoin: https://www.nicolassarrasin.com/consultation-obtenir-aide.
Enfin, je vous invite à lire ces deux articles qui vous aideront à mieux comprendre la nature particulière de ce TOC:
– https://www.nicolassarrasin.com/peur-de-faire-du-mal-aux-autres-toc
– https://www.nicolassarrasin.com/guerir-peur-devenir-fou-perdre-controle-toc
Je vous souhaite le meilleur.
Marie a écrit
Bonjour Nicolas,
Je m’appelle Marie et je souffre de phobie d’impulsion. J’ai peur de devenir psychotique, j’ai peur des voix des gens quand ils parlent. Comme j’ai peur de perdre la tête, je m’imagine entendre des voix. Tout bruit maintenant et je demande à des gens s’ils entendent le même bruit que moi. Je suis perdue. J’ai eu une crise d’anxiété avec palpitations et depuis ce jour mon cerveau a enregistré beaucoup d’images dans mes pensées. J’ai eu peur de mes pensées de poignarder des gens, de faire du mal aux autres, peur de tout. Là il y a une semaine, j’ai eu mal aux articulations du bras, alors là c’était la cata. Comme je suis très stressée, j’ai des douleurs et j’assimile les douleurs à des pulsions. J’ai peur à chaque pensée. Comme j’ai mal au bras, j’ai peur de passer à l’acte. J’en peux plus. Pouvez-vous me rassurer svp. Est-ce j’ai de l’espoir de m’en sortir ? Parce que là je vois pas d’issue.
Merci de votre attention.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Marie,
Votre commentaire semble plus une demande d’aide d’urgence qu’un commentaire. Puisque je ne fais pas de consultation, je ne peux malheureusement vous aider dans un tel contexte.
Retenez qu’aussi impressionnantes soient l’anxiété et les crises d’angoisse, elles ne sont pas dangereuses.
Et comme je l’écris dans mon article, les pensées obsessionnelles de la phobie d’impulsion, même si elles sont horribles et très dérangeantes, ne sont pas dangereuses non plus, ni ne signifient que la personne qui en souffre devient folle, ni ne signifient quoi que ce soit sur la personne qui a ce TOC.
Je vous inviterait à prendre le temps de réduire votre anxiété et d’en apprendre davantage sur le sujet. Mon site fournit de nombreux articles qui expliquent le fonctionnement du TOC et pourront vous aider davantage que ce commentaire:
– https://www.nicolassarrasin.com/guerir-peur-devenir-fou-perdre-controle-toc
– https://www.nicolassarrasin.com/peur-de-faire-du-mal-aux-autres-toc
– Mon livre aussi pourra vous aider: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook
Commenter un site Internet n’est malheureusement pas une manière d’obtenir de l’aide psychologique comme vous le demandez. Puisque dans votre commentaire vous semblez dans un état d’anxiété et de détresse élevées, le mieux pour vous serait de consulter un(e) psychologue dès que possible. Les psychologues d’orientation cognitivo-comportementale qui ont de l’expérience dans le traitement du TOC seront les mieux placés pour vous aider.
Si vous ne savez pas où trouver un(e) psychologue compétent pour vous aider, voici une ressource qui vous aidera: https://www.nicolassarrasin.com/consultation-obtenir-aide
Le TOC ne disparaît pratiquement jamais de lui-même mais il s’agit d’un des troubles psychologiques qui se traitent le mieux et avec les meilleurs résultats. Vous pouvez donc avoir tout espoir d’en guérir, mais vous devez recherchez les ressources pour le faire et mettre les efforts pour comprendre le problème et appliquer ensuite les stratégies que vous aurez apprises. Lire les articles de mon site et mon livre peuvent être un premier pas, mais si vous vous sentez en détresse, le meilleur réflexe est toujours de consulter un(e) psychologue (ou même votre médecin) qui pourront vous aider rapidement.
Je vous souhaite le meilleur.
Laurent a écrit
Bonjour,
Excellent article
Je souffre de tocs de vérification qui s’empirent.
Je pense que je n’ai pas le choix que de faire la technique de l’exposition et de lutter contre mes rituels qui ne font qu’ancrer mon TOC. Mais que c’est dur de ne pas faire marche arrière, de ne pas vérifier encore et encore.
C’est une véritable épreuve. C’est effroyablement dur.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Laurent,
Vous avez raison, cela peut être très dur parfois, mais réaliser le traitement par exposition avec prévention de la réponse est le moyen le plus efficace de combattre le TOC et l’emprise qu’il peut avoir sur votre vie.
Vous pouvez aussi lire cet article sur le fonctionnement du TOC de vérification, puisque cette compulsion semble importante dans ce que vous décrivez.
Je vous souhaite le meilleur.
Anonyme a écrit
Donc voilà, en ce moment mes pensées horribles sont revenues. C’est tellement horrible je n’en peux plus. J’ai vraiment peur de le faire, ça m’angoisse, le pire c’est que mon cerveau invente des sensations physiques, ce qui me fait le plus peur. J’en pleure. Je n’en peux plus, j’ai peur que ça soit des pulsions, que ça évolue vers quelque chose d’horrible, par exemple perdre la tête et faire ce que mes pensées me disent.
Est-ce normal d’avoir des sensations physiques? J’ai tellement peur de ressentir du désir pour mes pensées, cela m’angoisse comme des relents d’anxiété enfouis. Je ne pense qu’à ça. Plus j’y pense plus j’en doute, plus j’en pleure plus j’ai peur. Le pire c’est que c’est des personnes que j’aime. J’ai peur d’être ce genre de personne au fond de moi titillée entre le bien et le mal. Ces pensées m’horrifient plus que tout. J’ai peur d’être cette personne méchante qui fait du mal pour un rien, juste pour le goût de faire du mal. Je m’invente des scénarios et pourtant je sais que ça me dégoûte mais j’ai peur…
Il y avait eu un moment d’accalmie pendant 5 mois puis elles sont revenues suite à un livre que j’ai lu. Tous les mots touchant à mes pensées ou à mes peurs me font sursauter avec angoisse. Si je ressentais vraiment du désir, l’aurais-je fait?
Les pensées sont revenues depuis 14 jours. J’ai tellement peur de perdre le contrôle: je me dis que c’est incurable et que je ne m’en sortirai jamais, ce qui me rends triste de plus belle. J’avais les mêmes pensées pendant 3 mois avec les sensations. Puis elles sont parties. Mes peurs ont touché tout les thèmes, que ce soit les maladies jusqu’aux pires choses du monde. Est-ce que les sensations physiques veulent tout dire parce que j’ai peur de perdre le contrôle alors que dès que j’y pense ça me fait frissonner: une sorte de vague d’angoisse ou c’est une pulsion déchargée? Je sens des poids sur mes jambes et ça me fait peur. Rien que de faire du mal à un animal m’angoisse. Je n’en peux plus. Est-ce de la folie du désir, quelque chose de refoulé.
Quand j’y pense, ça me fait une décharge d’angoisse, comme une vague. J’essaie de me calmer comme je peux, mais c’est compliqué. Si j’en pleure, ça veut dire que c’est refoulé ou que je vais perdre le contrôle ?
Je m’imagine le faire puis ça m’angoisse profondément. À cause de ces pensées, je ne peux plus sortir de peur de faire du mal. Je n’arrive pas à me changer les idées. C’est horrible… Le seul truc qui peut me calmer c’est l’eau. Elle me ressource et me permet de penser d’inventer des raisons pourquoi je ne le ferais pas.
Lorsque j’ai des scénarios de ces peurs, je ne ressens pourtant aucun désir, mais ce qui me fait peur c’est les sensations physiques. C’est de l’envie ou pas? Et ça me dégoûte. Peut-on me rassurer et me dire que je ne vais pas le faire. J’ai tellement peur. Les sensations physiques me rendent malade. J’ai peur d’être incontrôlable et de laisser mes pensées horrifiques décider à ma place. Je n’en peux vraiment plus. Je pleure tout le temps, je me dis aussi (malheureusement) que c’est du désir, ce qui me rend encore plus angoissée que d’habitude. Je me dis aussi que je suis peut-être incontrôlable et que c’est vrai. Alors que de base je suis calme et quelqu’un de gentil. Les sensations physiques peuvent concerner plusieurs domaines? Est-ce que si je pleure et que j’ai des vagues d’angoisse ça veut dire que je vais le faire? S’il y a des moment d’accalmie, c’est faux ou vrai? Car ces sensations ne sont jamais venues avant que je lise ce livre d’horreur. Pourtant, lorsque j’ai le scénario en tête, je ne ressens aucun désir/plaisir. Je sens juste une anxiété enfouie. Je ruminerais vraiment si j’avais un désir. Aidez-moi, je ne peux plus sortir des peurs qu’elles viennent ou que d’impulsion je fasse du mal. Je ne peux plus regarder personne de peur de ressentir du désir, de peur de leur faire du mal. Ça me parasite et m’handicape. Et quand on me dit que c’est du désir, je fais de grosses crises d’angoisse. En plus, ce sont des choses qui me dégoûtent au plus au point. Elles ne font pas parti de mon code moral et elles m’horrifient.
Merci.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Oui, cela est parfaitement normal d’avoir des sensations physiques. C’est l’anxiété dans le TOC qui cause cela, tout simplement. Cela n’a rien à voir avec des “pulsions”: les pensées et les peurs sont des obsessions dans le TOC que l’on nomme “phobie d’impulsion”, comme je l’explique dans cet article.
Lorsqu’on donne beaucoup d’importance à nos pensées, c’est ce qui augmente le niveau d’anxiété dans le TOC et multiplie les peurs (par rapport aux pensées).
Il y a des hauts et des bas dans le TOC. Les obsessions peuvent être relativement tranquilles pendant un certain temps et revenir ensuite avec force, parfois à la suite d’un événement déclencheur (comme le livre que vous avez lu).
Le besoin de se rassurer est probablement la compulsion la plus fréquente dans la phobie d’impulsion. Et votre commentaire implique beaucoup ce besoin d’être rassuré. Il faut comprendre, cependant, que plus une personne qui souffre de TOC réalise de compulsions et plus elle entretient son TOC et se maintient dans la souffrance.
Il faut plutôt comprendre comment le TOC fonctionne, quel est son piège dans lequel on tombe encore et encore, comme je l’explique dans cet article, et travailler à arrêter de donner du sens à ces pensées, car les obsessions dans le TOC ne signifient strictement rien et ne sont pas dangereuses ni importantes et ne signifient rien sur la personne qui les a. Les sensations ne sont dues qu’à l’anxiété et leur donner de l’importance a aussi pour effet d’accroître inutilement les peurs.
Le TOC n’est absolument pas incurable et il se traite même très bien lorsque les bonnes méthodes sont employés. Mais il ne disparaît non plus par lui-même. C’est la raison pour laquelle, si vous voulez arrêter de souffrir, vous devez suivre un traitement contre le TOC.
Vous pouvez trouver à consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du TOC. Assurez-vous de vérifier s’il/elle connaît et peut appliquer avec vous le traitement par exposition et prévention de la réponse. Il s’agit du traitement le plus efficace contre le TOC.
Vous pouvez aussi vous procurer mon programme Web qui explique en détail comment réaliser ce traitement.
Je vous souhaite le meilleur.
M a écrit
Bonjour Nicolas,
J’ai des phobies d’impulsion depuis 1 an. J’ai parfois l’impression d’avoir envie de passer à l’acte, que ces pensées me procurent du plaisir tout en m’horrifiant à la fois. Ma psy m’a dit que dans une situation d’angoisses obsessionnelles une personne peut passer à l’acte. Qu’en pensez vous? J’ai très peur.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
L’impression que les obsessions veulent faire passer à l’acte sont la base même des symptômes de ce type de TOC que l’on nomme “phobie d’impulsion”. Les personnes qui en souffrent n’ont pas plus de risques de réaliser des actes horrifiants de leurs pensées que n’importe quelle personne qui n’en souffre pas. Autrement dit, nos pensées ne sont que des pensées. Elles ne signifient rien d’autre que le fait qu’on souffre de TOC et elles ne peuvent pas prendre le contrôle de nos actes sans notre consentement.
Pour traiter votre TOC, assurez-vous de consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du TOC. Car de nombreux psy ne disposent des bons outils pour le traiter. Il faut que vous puissiez réaliser le traitement par exposition avec prévention de la réponse, qui est le plus efficace pour ce type spécifique de problème.
Alors si votre psychologue ne dispose pas des outils adéquats pour vous aider, il ne faut pas hésiter à trouver à consulter le type de psy qui dispose des compétences et des méthodes spécifiques pour vous aider efficacement. Il faut d’ailleurs vous assurer avant de débuter les séances qu’il/elle est en mesure de réaliser le traitement d’exposition avec prévention de la réponse avec vous.
De manière complémentaire, mon programme “Libérez-vous du TOC et des obsessions” explique en détail comment réaliser ce traitement de manière adaptée à ses besoins et il a déjà aidé un grand nombre de personnes.
Je vous souhaite le meilleur.
Petit a écrit
Est-ce normal que les pensées restent mais que je ne ressens plus d’angoisse ni de peur car j’ai peur que maintenant mes pensées fassent partie de moi.
Je ne ressens plus d’angoisse ni de peur, juste des espèces de mini-crises cardiaques: une montée d’angoisse mais petite.
Si l’on a vraiment du désir on rumine tout le temps comme ça ?
Malgré tout, ces pensées m’énervent et je veux qu’elles partent.
Nicolas Sarrasin a écrit
Tout cela est normal. Par contre, avec ce que vous décrivez, vous semblez encore vivre beaucoup d’anxiété. Elle se manifeste peut-être différemment, tout simplement.
Il n’y a aucun “désir” dans la phobie d’impulsion. Il ne s’agit que de pensées obsessionnelles qui ne signifient rien et ne sont pas importantes ni dangereuses, comme je l’explique dans mon article et de manière plus détaillée ici.
Si vous voulez vous libérer de vos pensées, vous devez suivre un traitement par exposition avec prévention de la réponse. Car le TOC ne disparaît pas tout seul et ce traitement est le plus efficace pour traiter ce problème.
Anonyme a écrit
Est-ce que la phobie d’impulsion se manifeste par des sortes de diaporamas des gens qu’on aime et on se sent tellement monstrueux de devoir faire du mal, et des pensées du type « comment je peux faire une chose pareille ? Cette personne est tellement gentille ».
Est-ce que le toc se manifeste aussi par le biais de paroles de musique qui nous rappellent la phobie et nous font pleurer?
Car cela m’inquiète.
Nicolas Sarrasin a écrit
Oui, tout cela peut faire partie du TOC. Alors encore une fois, comme je vous disais en réponse à votre commentaire précédent, je vous recommande fortement de suivre un traitement adapté contre le TOC, car vous semblez vivre un niveau de détresse élevé et, même si le TOC n’est pas dangereux et que les pensées ne peuvent pas nous faire agir contre notre consentement, un traitement adapté vous aidera efficacement à vous libérer de vos peurs et de vos angoisses.