Le vrai courage, ce n’est pas de ne pas avoir peur mais de savoir rencontrer sa peur. (Osho)
La peur et la confiance en soi sont les deux faces d’une même médaille.
Si la confiance augmente, la peur diminue.
L’inverse est aussi vrai.
Puisque la confiance est la clé d’une vie pleine de réussites, d’entrain et d’authenticité, voici 7 manières de faire fuir vos peurs. Littéralement.
Vous pouvez aussi vous procurer mon guide complet (ebook format pdf) sur la confiance en soi ! |
De la peur à la confiance en soi
Le désir d’augmenter la confiance en soi est l’un des objectifs qu’un grand nombre de personnes se donnent.
Mais par où commencer ?
Comment faire taire cette petite voix assassine qui nous critique sans cesse intérieurement ?
Les sept avenues qui suivent vous aideront à réussir.
1. Vous n’êtes pas seul(e) !
Avez-vous déjà constaté qu’une personne que vous croyiez sans peur avait, elle aussi, des doutes ?
Tout le monde partage un certain nombre de peurs.
Il est souvent salvateur de prendre conscience que nous ne sommes pas seuls face à nos incertitudes.
La peur est normale.
Elle est même l’une des émotions les plus puissantes que nous ressentons.
Le premier pas vers la confiance est de savoir que tout le monde ne se sent pas toujours à la hauteur.
Certains font même semblant d’être toujours au-dessus de leurs moyens… pas très authentique tout ça.
Se mentir à soi-même n’est pas le meilleur moyen d’avancer.
Sachant que tout le monde a peur, nous n’avons plus aucune raison de nous déprécier en nous comparant aux autres.
Même si certaines personnes semblent plus courageuses que d’autres, elles ne sont pas sans peur pour autant, et peut-être que ce qui les effarouchent vous laisse simplement de glace, vous ne savez pas.
Le fait d’arrêter de se juger est donc une bonne première étape.
2. Développez vos connaissances et vos compétences
Mais au fait, de quoi avons-nous peur ?
Comme Sven, l’éléphant nain danois, a peur du noir (entre autres choses) parce qu’il imagine tous les monstres que la noirceur peut contenir, nous craignons habituellement ce que nous ne connaissons pas.
Alors, quelle est la solution ?
Plutôt que craindre de ne pas être à la hauteur, si vous investissez du temps et des efforts pour augmenter vos compétences et vos connaissances, vous saurez comment résoudre un plus grand éventail de problèmes.
Vous saurez mieux faire face à l’imprévu !
Vous pouvez aussi imiter les personnes qui ont appris à surmonter leurs peurs.
Ces personnes affrontent les difficultés en capitalisant sur leur potentiel, sans douter ou se poser une infinité de questions.
Et si… Et si…
C’est ainsi qu’elles apprennent le plus tout en renforçant la confiance en elles-mêmes à mesure qu’elles avancent et affrontent leurs peurs une à une.
Par exemple, ma mère a une sainte peur de la bourse.
Pour elle, ça ne fait que monter et descendre, et le résultat final est de ne rien obtenir ou, encore pire, de perdre.
Nul besoin de vous dire qu’elle ne possède aucune connaissance sur le sujet.
Le grand investisseur Warren Buffett a dit quelque chose comme « il n’y a pas de risque, il n’y a qu’un manque de connaissances. »
Personnellement, en lisant sur le fonctionnement de la bourse, j’ai pu non seulement éviter d’entretenir les mêmes peurs que ma mère, mais j’ai surtout pu en profiter.
Non seulement je travaille de la maison, mais je prévois ma retraite pour le début de la cinquantaine, et j’ai commencé à travailler vraiment seulement dans la trentaine.
N’est-ce pas un bon exemple de ce que les connaissances dans un domaine peuvent nous apporter ?
3. Dépersonnalisez et recadrez
Les personnes qui craignent le moins d’avancer dans la vie savent identifier leur responsabilité réelle dans la plupart des situations.
Si vous n’interprétez pas les événements contre vous-même, vous ferez plus aisément la distinction entre une incapacité de votre part et une malchance ou une erreur de la part des autres.
Lorsque nous élargissons notre regard sur les choses, notre manière d’interpréter les événements, nous arrivons à faire cette distinction, à donner moins de crédit aux critiques injustes que nous nous adressons.
Cet outil psychologique se nomme le recadrage.
Il s’agit d’un excellent moyen de diminuer les effets de la petite voix intérieure qui nous crie des niaiseries à tue-tête…
4. La peur de l’exclusion
L’une de nos plus grandes peurs est celle de déplaire aux autres ou d’être rejeté.
Mais posez-vous la question.
Avez-vous toujours apprécié toutes les personnes que vous avez rencontrées dans votre vie ?
Probablement pas.
Même les vedettes de cinéma ont leurs détracteurs.
Il est donc absolument normal, voire banal, que nous ne soyons pas aimés de toutes les personnes que nous rencontrons.
Si vous acceptez cette réalité – parce que c’est ça la réalité, croire le contraire est pur fantasme -, vous vous soulagerez de la crainte d’être rejeté.
Et pourquoi devez-vous autant apprendre à affronter le rejet si vous voulez faire fuir vos peurs ?
Parce que plus vous gagnerez confiance et plus vous vous affirmerez.
Plus vous vous affirmerez et plus de gens vous connaîtront.
Certaines personnes vous aimeront tandis que d’autres vous rejetteront. C’est une question de statistiques…
Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres. (Johann Wolfgang von Goethe)
5. Ne vous concentrez pas toujours sur vous-même
Plus vous vous concentrez sur vous-même et plus vous risquez de voir des difficultés partout.
Ne parlez pas sans arrêt de vous-même et de vos doutes.
Si vous avez peur d’échouer et que vous pensez constamment à cette éventualité, vous pouvez être sûr que la peur vous aidera à échouer.
L’imagination a la fâcheuse capacité à rendre très réalistes et plausibles des peurs absolument farfelues.
Aussi bien apprendre à identifier les moments où notre imagination, et c’est en son sens propre, nous joue des tours, pour mieux la mettre en sourdine.
Au contraire, focalisez sur vos ressources dans une perspective large qui ne ramène par tout à vos insuffisances ou « à ce qui peut vous arriver d’atroce ».
Vous verrez croître la confiance le jour où vous vous jetterez à l’eau, sans y penser, et que vous verrez que ce n’est pas si mal.
En 2007, alors que je donnais des conférences depuis peu sur les sujets de mes livres, j’ai entrepris une tournée dans 12 villes du Québec avec une club de conférences.
À cette époque, j’avais encore très peu d’expérience et cette tournée allait se dérouler dans des salles comptant de 100 à 300 personnes !
J’ai pu confirmer la tournée un bon six mois d’avance avec l’organisateur.
Je suis une personne à moitié introvertie et assez timide avec les étrangers.
Parler en public était donc pour moi un défi MONUMENTAL.
Nul besoin de vous dire que plusieurs mois d’avance, la seule idée de débuter la tournée me glaçait littéralement d’effroi.
Quand j’y pensais, je sentais de la sueur froide dans mon dos…
C’est d’ailleurs l’un des seuls moments de ma vie où j’ai ressenti une telle angoisse.
Pendant tous ces mois à attendre, j’ai donc enfermé la partie de mon imagination qui me projetait sur scène à me casser la gueule, et j’ai attendu que le grand moment arrive.
Eh bien pendant trois semaines, à raison de quatre conférences par semaine, j’ai donné mes conférences, seul sur scène devant parfois de très grands auditoires.
Et je peux vous dire que tout s’est très très bien passé pendant toute la tournée. Je n’ai eu aucune envie de me déshabiller sur scène, personne ne m’a jeté de tomates ni mis le feu à l’auditorium pour protester.
J’ai réussi quelque chose que je n’avais jamais fait et que je ne savais pas que je serais capable d’accomplir. J’ai cessé d’épiloguer, et j’ai sauté.
Imaginez le bien que cela a fait à ma confiance…
6. Utilisez vos peurs comme un levier
Carl Gustav Jung disait « Trouvez ce dont une personne a le plus peur et vous saurez de quoi sera faite la prochaine étape de sa croissance. »
Même si j’exècre la psychanalyse, c’est une très belle phrase, pleine de sens.
Vouloir vivre une vie sans peur est un objectif impossible.
Par contre, si vous voyez vos peurs différemment, vous pouvez les utiliser comme un levier.
Votre confiance augmente lorsque vous acquerrez la conviction que vous pouvez réussir.
Chaque peur que vous affrontez est l’occasion de vous convaincre que vous avez les capacités de réussir.
Vous pouvez donc faire reculer un grand nombre de peurs de cette manière, comme j’ai fait avec ma tournée de conférences.
Mon ami le conférencier et formateur Stéphane Cordier dit: « Nous possédons tous un côté lumière et un côté ombre.
Ce dernier possède du pouvoir sur nous tant que nous n’en prenons pas conscience.
La peur est un indice de ce qui se passe dans cette dimension sombre de notre être.
Elle est comme un panneau qui indique le chemin à suivre pour mieux nous connaître. »
C’est aussi une très belle phrase, pleine de sens. À méditer.
7. La confiance se nourrit d’elle-même, les peurs aussi…
Que se passe-t-il lorsqu’une personne s’affirme et démontre de la confiance ?
Elle agit comme si elle n’avait pas peur et projette une image confiante d’elle-même.
Cette attitude favorise une réponse positive de la part des autres.
Elle suscite leur ouverture et leur aide, ce qui favorise le succès de vos initiatives.
Il s’agit des « prédictions qui se réalisent d’elles-mêmes » (Self-fulfilling Prophecies), une notion abondamment étudiée en psychologie.
En d’autres mots, plus vous croyez en vous-même et plus les gens et les événements vous répondront favorablement.
Je ne parle pas ici de pensée magique, ni de « loi d’attraction », ni d’ondes positives lancées dans l’univers. Je parle de comportements qui ont un effet sur les autres.
Je parle de psychologie.
Mais l’effet inverse se produit avec les peurs.
Alors il vaut mieux bien choisir quelle partie de nous-mêmes nous préférons développer !
Une stratégie pour augmenter votre confiance
En terminant, voici une stratégie qui peut vous aider à vous impliquer personnellement dans l’affirmation de votre confiance.
Cette stratégie dépend essentiellement de l’implication que vous avez à vous réaliser et de votre conviction à réussir.
Elle dépend aussi de vos actions concrètes et de votre capacité à apprendre de chacune de vos initiatives pour résoudre des problèmes, sortir des impasses et affronter vos peurs.
Voici de quelle manière je pourrais résumer cette vision des choses.
Croyez-vous que vous pouvez améliorer votre confiance d’un pour-cent d’ici une semaine ?
Globalement, ce que je veux illustrer par cette question, c’est que vous pouvez augmenter votre confiance chaque jour, pour le reste de votre vie !
Et comment pouvez-vous réussir un tel exploit ?
En faisant des efforts à travers les dimensions suivantes:
- En améliorant continuellement vos aptitudes et vos apprentissages;
- En définissant des objectifs clairs et précis;
- En réalisant des activités qui sont vraiment importantes pour vous mais qui vous font peur (passer à l’action).
Si vous appliquez ces stratégies dès maintenant, à la fin de l’année vous aurez augmenté votre confiance de plus de 50% par rapport à votre situation actuelle (évidemment, j’utilise le pourcentage de manière à illustrer quelque chose qui ne se mesure pas vraiment: ce n’est qu’une image).
Et ces améliorations se poursuivront pendant les prochaines années tant que vous poursuivrez ces efforts.
Mais c’est bien de ça qu’il s’agit: des efforts.
Ne croyez pas que votre confiance augmentera gentiment toute seule sans que vous n’ayez rien à faire…
Comme l’athlète olympique souffre lorsqu’il se pousse plus loin pour améliorer ses performances, il est souffrant d’affronter ses peurs. Mais les résultats que vous obtiendrez vaudront beaucoup plus que de les écouter, ces peurs…
À mesure que vous aurez le courage et la détermination de faire les choses autrement, de rêver et d’améliorer votre vie, vous serez plus heureux et votre motivation augmentera.
C’est la raison pour laquelle votre confiance augmentera proportionnellement.
Si cet article vous a plu, sachez qu’il est tiré de mon livre Se poser les bonnes questions. Vous pouvez vous le procurer en version ebook pour le lire en entier.
Ce que je vous suggère pour aller plus loin:
- Mon article qui présente mon livre sur la confiance en soi que vous pouvez vous procurer en version ebook.
- Mon article «Comment avoir confiance en soi»
Et vous, est-ce que la peur vous paralyse?
Aimeriez-vous augmenter votre confiance en vous-même?
Vous avez déjà réussi de petits miracles?
Écrivez-nous tout ça dans les commentaires.
Valérie ARNO dit
Bonsoir,
Oui, moi j’ai des peurs qui bloquent ma vie. Je veux faire des rencontres (je suis inscrite dans un site) mais dès qu’on me demande de discuter au téléphone, je bloque, et déjà je n’aime pas le téléphone, ça a tendance à me donner mal au crâne de trop parler. Ça augmente mon hypertension probablement.
Alors voilà, la peur de l’inconnu, de ne pas savoir quoi dire, d’être inintéressante puisque je n’ai pas beaucoup d’activités et pas d’amis et peur de ne pas plaire physiquement. Enfin, ça fait beaucoup de peurs 🙂 un vrai handicap.
Par contre un jour j’ai osé m’aventurer dans un petit bois où je n’étais plus allée depuis mon adolescence parce que j’y avais été “agressée” en me promenant avec mes 2 petites sœurs. J’ai voulu vaincre cette peur et je me suis forcée à y retourner (j’aime beaucoup marcher dans les bois, surtout lorsqu’il fait soleil). Et j’ai réussi, j’ai fait une longue marche, très satisfaite de ma ballade.
Mais pour les relations, c’est vraiment pas ça du tout. Pourtant je n’ai aucun problème pour parler aux gens dans la rue ou dans les magasins. C’est quand ça touche ma vie privée que ça bloque. Voilà je voudrais m’en sortir avec toutes ces peurs invalidantes. Et votre site regorge d’informations, de conseils, des tas de choses intéressantes qui donnent envie d’avancer. Merci Nicolas !
Nicolas Sarrasin dit
Bonsoir Valérie,
Merci beaucoup de votre commentaire. Malgré les difficultés, avec votre exemple de la marche dans le bois, vous avez bien appliqué l’une des stratégies les plus efficaces pour se débarrasser de nos peurs: les confronter !
Notre cerveau et sa mémoire émotionnelle (amygdale) impriment souvent avec force des craintes qui deviennent très lourdes à porter au quotidien. C’était mon cas aussi il y a quelques années. Mais j’ai commencé à affronter progressivement mes différentes peurs, ce qui a fait croître ma confiance. Et cela a complètement changé ma vie, à tous les niveaux ! Et plus on avance, moins il reste de peurs importantes pour nous nuire et plus nous avons les moyens de nous réaliser.
Ma vie n’est pas devenue exempte de peurs, mais je sais aujourd’hui que si l’une d’elle me fait la vie dure, je n’hésite plus à la confronter, car je sais combien j’ai à perdre à l’écouter et combien j’ai à gagner à l’éliminer. La dernière petite peur en date a été d’avoir le courage de me filmer pour faire mes premières vidéos sur ma chaîne Youtube cet automne: https://www.youtube.com/c/nicolassarrasinblog. Il y a certaines vidéos où j’ai les joues rouges non pas parce que j’ai bu de l’alcool, mais à cause du stress ! Mais je sais, comme pour le reste, que je gagne à combattre cette peur pour faire grandir ma confiance.
Je suis certain que vous pourrez aussi faire de même, et continuer, progressivement, à confronter les peurs qui vous nuisent dans les autres facettes de votre vie !
Je suis très heureux que le contenu de mon site vous soit utile et merci encore de votre partage !
Stéphane dit
Bonjour Nicolas,
Ça fait quelques années que je suis dans l’angoisse et aujourd’hui, malgré une thérapie comportementale, je me trouve absorbé par un tsunami. Cela m’attriste et m’emprisonne et supprime toute ma liberté.
Tellement que je suis angoissé que je ressens une gêne pour respirer.
Cela m’angoisse, cela génère du stress, je respire encore moins bien, bref c’est un cercle sans fin.
Je sais que la confiance en soi et l’hypocondrie sont assez proche pour faire face à cet handicap.
Je voulais vraiment connaître la priorité à ce sujet pour enfin vivre librement.
Un très grand merci.
Nicolas Sarrasin dit
Bonjour Stéphane,
Je ne suis malheureusement pas sûr de bien comprendre ce que vous désirez savoir dans votre commentaire.
La priorité sur quoi ? Pouvez-vous être plus explicite ?
Dans tous les cas, si votre niveau d’anxiété est élevé, il s’agit probablement de la priorité sur laquelle travailler. Tout dépendant de ce dont vous souffrez (anxiété généralisée? hypocondrie?), des ressources TCC sont efficaces à ce sujet. Même si l’approche cognitivo-comportementale est la plus efficace face aux troubles anxieux, cela ne signifie pas que la personne avec qui vous faites la thérapie est correctement outillée et peut nécessairement vous aider. Il ne faut pas hésiter à changer de psychologue si la thérapie stagne depuis longtemps. L’approche, la personnalité, etc., peuvent ne pas être adaptées à vous et à vos besoins.
La confiance en soi prend du temps à construire. Alors même si elle est très importante, si votre niveau d’anxiété est élevé au quotidien, la priorité serait peut-être de la faire diminuer. Si vous avez identifié la cause de cette anxiété, vous savez sur quoi vous concentrer.
Si vous désirez préciser votre propos dans les commentaires, n’oubliez de cliquer sur le lien “répondre” dans ce commentaire, pour que votre commentaire apparaisse à la suite de ma réponse et non comme un nouveau commentaire. Ce sera plus lisible pour les nombreuses personnes qui consultent les commentaires sur mon site, une lecture qui aide également beaucoup les autres.
Je vous souhaite le meilleur.
Mimi dit
Bonsoir,
J’ai déménagé et maintenant je suis obligée de prendre ma voiture pour me déplacer. Je l’ai déjà fait mais à chaque fois que je suis obligée de conduire, j’ai très peur. Peur de caler, peur de ne pas passer savoir. Aidez-moi, j’ai besoin de bons conseils.
Nicolas Sarrasin dit
Bonjour Mimi,
Votre question est trop large pour être en mesure de vous fournir des conseils. Il est impossible de fournir ce genre d’aide dans les commentaires. Mes meilleurs conseils pour avoir confiance en vous, je les ai condensés dans mon livre sur la confiance.
Je vous souhaite le meilleur.
Brigitte dit
Bonjour,
Moi j’ai peur tous les jours. J’ai 61 ans j’ai peur de vieillir, d’être abandonnée et depuis que mes enfants ont quitté la maison, je me sens encore plus inutile.
Au final, j’ai peur de tout: de la maladie, de la mort et je me dis que si je n’ai plus de motivation, c’est peut-être parce que mon contrat sur terre est terminé. Je n’ai plus confiance en moi je ne trouve pas de objectif.
Nicolas Sarrasin dit
Bonjour Brigitte,
D’après ce que vous décrivez, vous semblez malheureuse, et peut-être déprimée.
Lorsqu’on souffre, le mieux est de chercher de l’aide, et les psychologues sont les meilleurs spécialistes qui peuvent vous aider par rapport à un vaste éventail de souffrances personnelles, incluant évidemment la dépression, mais aussi le manque de confiance et d’objectifs. Je vous recommande donc de consulter (page qui vous réfère à des psychologues à consulter facilement), ce qui peut être une très bonne avenue pour aller mieux, vous libérer des peurs et retrouver le goût à la vie.
Carole dit
Bonjour,
La peur a pris le dessus.
Je fais mais je ne vais pas jusqu’au bout, comme si réussir n’était pas possible.
Pour mes enfants, j’arrive.
Mais moi, non.
Merci,
Carole.
Nicolas Sarrasin dit
Merci de votre témoignage Carole.
Je vous souhaite le meilleur.
Zeineb dit
Bonjour, je suis en cdi professonnalisant, 49 ans, je n’ai pas travaillé depuis 8 ans. Nous avons un essai de 2 mois, ponctué de quiz où il faut atteindre 70% de réussite (centre d’appel téléphonique)… Jusqu’ici, j’ai réussi les quiz, sauf le dernier où je suis à 60… Quand j’ai fait un simulé téléphone, j’étais en panique car il faut aussi utiliser plusieurs logiciels… Du coup, ça s’est mal passé et je suis sûre que c’est ce que le responsable des recrutements retiendra… Pareil, quand je passe les quiz, j’ai des envies d’uriner tellement ça me stresse: j’ai dû aller vite aux toilettes tellement l’envie était forte… Ma tension a augmenté, je suis à 18!!! Mais j’ai besoin de ce job, et j’ai très peur de pas être retenue… Avec tout ça, j’ai l’impression d’être vraiment nulle…
Nicolas Sarrasin dit
Je compatis avec votre situation et je vous remercie d’avoir partagé votre témoignage.
Je vous souhaite le meilleur.